Le Grenier du Mac

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Alchemist !

 

Computer System Odessa/AhA

Réflexion

système 8.0 ou +
PPC ou G3
32 Mo de ram

800x600 en 16 bits

couleurs, anglais, 32 Mo ram

1999-2000

environ 9,4 Mo compacté

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J'avais à l'origine rédigé cet article pour feu MACAJ. Voici dorénavant le test et le jeu dans le Grenier. A l'heure actuelle, je ne sais pas si Alchemist version Mac est réellement en abandonware. Quoi qu'il en soit, il n'est plus distribué par Aha, éditeur qui pendant plusieurs mois avait totalement disparu du paysage web, pour réapparaître à nouveau mais ne diffusant plus que la wersion Windows du jeu.

Donc, si cela pose problème, et que AhA se décide à développer à nouveau une version Mac, je l'ôterai du Grenier, mais pour l'instant, il s'agit de la seule version proposée, totalement incompatible OSX.

Article :

Où se trouve Odessa ? En Ukraine, région du monde rendue célèbre grâce à son Potemkine, Makhno, ses centrales atomiques et maintenant, n’en doutons pas, son célèbre jeu The Alchemist réalisé par Computer System Odessa.
Beaucoup de jeux de réflexion reposent sur le principe d’assembler/dessassembler des pièces selon un ensemble de points communs (Same, Ishido, Shanghaï, Darwin…), tout en s’inspirant du jeu de pentomino c’est dans cette lignée que se situe The Alchemist.


La métaphore autour de laquelle est bâtie le jeu est, vous l’aurez deviné, l’alchimie. Vous manipulez des pièces complexes puisqu’elles regroupent des ensembles de fioles et cornues aux couleurs et formes différentes. Vous devez les disposer sur un tableau, mais attention, elles ne s’agencent par forcément bien entre elles et vous avez vite fait de vous trouver bien encombrés et ne sachant que faire de toutes ces éprouvettes fumantes, l’idée sera donc de libérer le plateau au fur et à mesure qu’on le remplit. Rien de plus simple ! Pour cela, il vous faudra regrouper entre elles les fioles semblables afin de reconstituer un schéma déterminé (carré, rectangle, en L…). Lorsque vous y parvenez, le miracle de l’alchimie se produit et vos cornues mises en contact s’évaporent libérant quelques précieux centimètre carrés. Et ainsi va le jeu, plus vous faites disparaître de fioles, plus votre score augmente. Le concept est simple, l’art n’en est pas moins difficile. Et il vous faudra beaucoup d’entraînement ou d’entêtement pour entrer dans le tableau des high score accessible sur Internet.


Concernant l’interface du jeu, elle file la métaphore proposant un environnement d’inspiration médiévale, elle reprend certains symboles propres à l’alchimie en guise de commandes, par exemple, un clic sur le vieux grimoire permet de sauvegarder, un autre sur le soufflet relance une partie, etc. L’ensemble des commandes est intégré et dispersé aux quatre coins de la fenêtre de jeu, lorsque la souris survole leur zone leur fonction s’affiche en bas de l’écran.


Pour ce qui est de la manipulation proprement dite, vous n’aurez donc affaire avec aucun menu. Vous agissez sur un tableau représenté en perspective en déplaçant les pièces grâce à la souris, vous les faites tourner en combinant la touche « control » avec un clic (ou en utilisant la barre d’espace) : manipuler correctement le jeu prend cinq minutes tout au plus. En outre, je n’ai constaté aucun bug particulier et une bonne vitesse d’ensemble.
De façon générale, le jeu est agréable à l’œil, car très esthétique, la transparence des fioles et cornues est particulièrement bien rendue, les animations ponctuant la disparition des groupes d’éprouvettes sont jolies et fluides. De plus, le jeu bénéficie d’une bande son particulièrement soignée, plusieurs plages de musique sont disponibles d’inspiration Renaissance ou jazz, c’est grâce à une mini palette de lecteur CD qui est intégrée au jeu que l’on peut commander l’ensemble.


En conclusion, The Alchemist est un jeu fort bien réalisé, facile à utiliser et tout à fait divertissant, qui plus est, en cette époque de FPS acharné, il repose finalement sur un concept relativement original. De nombreux schémas de jeux sont disponibles, il est également possible d’en télécharger d’autres depuis Internet et, pourquoi pas, de créer les siens grâce à un éditeur externe fourni en sus. Évidemment, la possibilité de se mesurer à la planète entière grâce à l’envoi des scores sur le site de Computer System Odessa ajoute un petit plus au plaisir ludique. Quelques manques sont néanmoins à signaler, s’ils venaient à être comblés The Alchemist deviendrait véritablement un excellent jeu, par exemple l’absence d’une touche d’annulation est parfois ennuyeuse, ainsi que le fait de ne pas pouvoir tourner le tableau de jeu, car en raison de la perspective il n’est pas toujours aisé de distinguer ce qu’il y a au fond. Il est également regrettable que l’aide ne soit pas mieux intégrée au jeu puisqu’il s’agit d’un fichier HTML, enfin une option permettant d’obtenir une suggestion sur le meilleur coup à appliquer serait intéressante, peut-être pourrait-elle être incluse à un niveau « apprentissage ». Il m’a également semblé qu’au démarrage la configuration d’accueil n’était pas systématiquement examinée, il est ainsi possible de lancer The Alchemist avec une résolution inférieure sans qu’il y ait aucune alerte préventive. Cependant, malgré ces petites retenues, il est évident que ce jeu n’a pas volé les nombreuses distinctions qui l’ont couronné.

Un point faible pour les maladroits, il n'y a aucune commande d'annulation dans ce jeu !

 

 

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