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Shanghaï II, Dragon's Eye

 

Activision

Stratégie, réflexion

Mac Sys. 6.x --> 9.x, 68000 ou +, compatible ppc

noir et blanc ou 256 couleurs, anglais, 800 ko ram

1991

environ 2 Mo compacté

 

shanghai
Shanghai
dragon

(article originalement publié dans Macajeux)

J’ai déjà présenté le jeu Shanghaï, aussi je ne reviendrai pas sur ses règles, en revanche, il sera intéressant de considérer ce que la sortie, en 1991, de Shanghaï II apporte de neuf par rapport à la première version du jeu. Vendons la mèche tout de suite, il y a là beaucoup de belles et bonnes choses qui ne feront qu’ajouter à l’addiction que ce jeu peut provoquer.

Tout d’abord, et c’est loin d’être un détail, Shanghaï II est en couleurs, cela rend le jeu plus esthétique, certes, mais aussi beaucoup plus confortable à jouer, car les pièces se repèrent et se mémorisent désormais plus facilement qu’en noir et blanc (à moins d’être atteint de dyschromatopsie, évidemment).

Ensuite, et cela augmente la durée de vie du jeu, douze nouvelles configurations de pièces ont été créées, reprenant les signes du zodiaque chinois, elles ne sont pas toutes de difficulté égale, quant au canevas d’origine, il ne s’appelle plus « the Dragon », mais tout simplement « Shanghaï ».

Pour finir, Activision fait un pas vers les fanatiques de la customization en proposant des sets de pièces au design différent (fantasy, animaux, etc.), personnellement, je les trouve moins mémorisables que celles de mah-jong, mais tout est affaire de goût.

Concernant la maniabilité, elle est identique à celle des origines, tout se joue au mulot. Vais-je conclure ici en ajoutant que les graphismes ne sont pas vilains (on est en 2D), que la musique est sinisante à souhait et que quelques petites animations originales ponctuent la disparition des pièces ? Eh non, car Activision ne s’est pas contenté d’enrichir, de façon notable, un jeu existant, il en a créé un second dans la foulée : Dragon’s Eye, presqu’aussi prenant que le premier.

Dans Dragon’s Eye vous aurez à affronter un adversaire (ou l’ordinateur). Chacun des partenaires a une fonction différente et opposée, puisque nous avons d’une part le Maître du dragon, d’autre part le Tueur de dragon. Que les accrocs du jeu de réflexion se rassurent, nous ne sommes pas dans un FPS, car tout reste très symbolique. Le jeu se déroule autour d’un puzzle incomplet (le dragon), chaque joueur disposant de 6 pièces en permanence. Le Maître tentera de compléter le puzzle en bloquant les pièces entre elles, tandis que le tueur s’acharnera à les enlever par paires. Les pièces jouées sont aussitôt remplacées, et ce jusqu’à épuisement du stock de 144. Dragon’s Eye est facile à comprendre, il est moins simple de remporter la partie…

Plusieurs modes de jeu sont disponibles (solitaire, tournoi, challenge) tout comme dans la version précédente et il y a même un « Top Ten ». On peut également créer ses propres configurations de jeu grâce à un éditeur intégré.

J’ai déjà dit le bien que je pensais du concept qui est à la base du jeu. Activision aurait pu se contenter de lui faire subir un lifting, ce n’est manifestement pas le cas. Les améliorations techniques apportent un vrai confort de jeu et les apports en termes de création (nouveaux agencements, Dragon’s Eye) augmentent considérablement la durée de l’ensemble. En outre, ce jeu tourne sous différentes configurations, car plusieurs installations sont disponibles, il reste léger et rapide. Bref, de plus en plus chronophage.

Shanghaï II tourne sur les systèmes récents, mais attention aux conflits avec les sons qu'il vaut mieux désactiver d'entrée de jeu, car les trompettes de la victoire ont nettement tendance à planter le Mac en fanfare !

 

 

 

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